Un retard d’avion s’indemnise plus facilement

Si les voyageurs avaient reçu par mail une confirmation de leur réservation d’un vol, ils n’auront plus à galérer pour se faire indemniser en cas de retard de leur avion de plus de trois heures.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre plus facile l’indemnisation des vols en retard de plus de trois heures. Elle vient en effet de décider que l’indemnisation sera automatique si les voyageurs avaient reçu par mail une confirmation de leur réservation. Il n’y aura donc plus à prouver la présence à l’enregistrement. Jusqu’ici il fallait prouver sa bonne foi en produisant, par exemple, une carte d’embarquement ou… un selfie réalisé à l’aéroport !

Cette indemnisation des retards de plus de trois heures est prévue par une réglementation européenne de 2004. Le dédommagement va 250 € à 600 €, en fonction de la durée du trajet, pour tous les voyages dans l’espace Schengen, au départ d’un pays européen ou assurés par une compagnie de l’Union européenne. Par cette ordonnance, la CJUE impose aux compagnies aériennes de démontrer que les passagers n’ont pas pris le vol retardé.

Pour mémoire et même si les seniors ont plus de temps que d’autres pour effectuer les démarches, de nombreuses officines – flightright , AirIndemnité ou refund my ticket par exemple – procèdent désormais à la récupération des indemnisations, moyennant naturellement un pourcentage.

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