L’aquarium de La Rochelle, l’incontournable visite

Considéré comme l’un des plus beaux de France, l’Aquarium de la Rochelle est un espace incontournable pour tous les amoureux de la mer. Une visite qui comble la curiosité des plus grands et émerveille les enfants.

Situé face au vieux port de la Rochelle, le site pourrait se résumer en une série de chiffres : 3 millions de litres d’eau de mer, 600 espèces présentées, 12 000 animaux, 82 aquariums, 10 univers marins et deux heures de visite garanties pour le découvrir. Mais ce résumé à la Prévert ne transcrit pas l’impression générale du site. En quelques minutes, le visiteur est plongé, le mot est juste, au fond de la mer. Au fond ? Pas tout à fait, car comme le ferait un plongeur, on part des côtes pour arriver dans les grands fonds.

Au-delà de cette approche géographique, ce sont les univers marins les plus variés qui se dévoilent :  de l’Atlantique à la Méditerranée en passant par le Pacifique, les Caraïbes ou l’Océanie. Toutes les régions maritimes sont détaillées et illustrées par des spécimens, faune et flore. Des poissons aux couleurs sobres, comme le maigre, aux plus colorés avec les poissons clowns, les poissons coffres ou les fusiliers, jaunes et bleus.

N’oublions pas les exceptionnels bassins consacrés aux hippocampes, espèce vieille de millions d’années et dont la danse hypnotise le voyageur.

Il serait illusoire de vouloir résumer en quelques mots l’offre de l’Aquarium. Arrêtons-nous sur deux points forts de la visite. Le premier, c’est l’amphithéâtre des requins. Un grand spectacle comme seule la nature offre. Derrière une vitre concave se promène ce requin mythique entouré d’une vingtaine d’autres espèces pour un ballet constant.

L’autre lieu qui surprend est consacré aux méduses. Celle qui font peur l’été et qui dévoile leur étonnant mouvement. Toutes se ressemblent et toutes sont différentes. De la plus petite, d’un bleu transparent, aux géantes qui étalent leur filament sur une trentaine de centimètres. On ne se lasse pas du spectacle.

Autre lieu, juste derrière les bassins des méduses, la question qui est posée étonne : phosphorescent ou luminescent ? En regardant les exemples, la réponse est loin d’être évidente. Et pourtant, elle est là sous nos yeux détaillés par des panneaux explicatifs : la phosphorescence diffuse la lumière dans le noir. Un animal fluorescent n’émet pas de lumière dans l’obscurité, mais produit une couleur vive si on l’éclaire. Juste à côté, partez dans un bathyscaphe à la rencontre des eaux profondes, plus de 3000 mètres, et des espèces effrayantes qui luttent pour leur survie.

Dernier espace de la visite, à quelques encablures du bassin ou nage une tortue géante, la serre tropicale se dévoile. Un jardin luxuriant fait de bananiers, de bambous et d’espèces habitués à la chaleur étouffante des forêts tropicales. Une cascade permanente complétée par le ruissellement sur les feuilles de plantes borde un bassin ou nagent quelques piranhas à ventre rouge. Dépaysement garanti.

Difficile de ne pas succomber aux charmes de l’aquarium, implanté au bord de l’eau, à quelques centaines de mètres des rues piétonnes de la ville. Le site est ouvert toute l’année tous les jours et propose des livrets pédagogiques dont la finalité est la protection de la mer.

Avec une boutique qui propose une littérature complète sur le sujet, notons que l’aquarium vient d’éditer un cahier d’activités ludiques, les enfants explorent les fonds marins et les incroyables secrets de ses habitants. De quoi plaire aux grands-parents et à toute la famille.

Marcel Lévy