En remettant à jour son édition Dordogne Périgord, le Petit Futé a complété son guide 2024 d’adresses récentes et d’idées originales de sorties. Entre animations, restaurants et hébergements ce sont près de 20% de bons plans qui sont ainsi ajoutés sur plus de 383 pages… De quoi satisfaire la curiosité des voyageurs.
On pourrait presque s’étonner du titre choisi « Périgord Dordogne » ce qui pourrait apparaître comme un doublon pour les puristes locaux. De fait, si le département connait des limites géographiques définies, il n’en va pas de même pour le Périgord qui s’offre quelques incursions chez ses voisins. C’est naturellement devenu un nom synonyme d’art de vivre, de gastronomie et de farniente.
Pour ceux qui découvriraient la région, Le nom « Périgord » vient du peuple gaulois des Pétrocores, Petrocorii en gaulois, ce qui veut dire (le Peuple des) « Quatre armées ». Mais ce n’est pas cette partie de l’histoire que retiennent les plus curieux. Il faut remonter dans le temps, à la préhistoire, pour retrouver trace de vie dans la région. Avec pour signature Lascaux ou les Eyzies, la Dordogne a donné naissance à un tourisme de découverte construit sur l’origine même de l’homme.
Sans grande surprise, le guide s’appuie sur les couleurs géographiques traditionnelles pour son découpage rédactionnel : au nord, le Périgord vert, autour de Nontron. Au centre et au nord-ouest, on trouve le Périgord blanc, avec comme références Ribérac ou Périgueux. Au sud-ouest et au sud, on ira découvrir le Périgord pourpre, qui rappelle la couleur des feuilles de vigne à l’automne. Autre tonalité avec le Périgord noir pour ses forêts de chênes verts. Enfin, toujours en force pour l’édition 2024 du Petit Futé, le Périgord noir, autour de Sarlat-la-Canéda, historiquement la plus ancienne appellation des quatre et sans doute la plus riche en activités touristiques.
C’est donc tout naturellement que la part belle est faite à ce Périgord Noir qui regorge d’activités et d’hébergements. Pour les autrices du guide, Mathilde Cocquelin et Tara Enlart « le nombre d’offres a guidé la rédaction. Il fallait n’oublier personne mais tenir compte de l’offre du terrain ». Normal donc que l’on retrouve pléthore de conseils sur Sarlat et beaucoup moins sur Nontron.
Mais attention, s‘intéresser plus particulièrement à une partie du Périgord ne veut pas dire oublier les autres. Bien au contraire « nous avons sillonné tout le Périgord à la recherche de ce qu’il y avait de mieux pour le faire découvrir aux lecteurs » détaille Mathilde Cocquelin lors de la présentation du guide à la presse locale… « Mais force est de constater que certaines destinations sont plus animées que d’autres ».
A noter également la présence d’un agenda qui répertorie mensuellement chaque événement notable dans les environs.
Preuve de l’implantation sur le terrain des deux rédactrices, France Bleu Périgord a confié une rubrique hebdomadaire (tous les samedis) à l’équipe du Petit Futé, charge à elle de restituer les découvertes réalisées sur le terrain. La radio locale de Radio France est devenue partenaire de cette édition qui regroupe en fin de guide une liste des principaux médias présents en Périgord.
Sans surprise, les basiques du Petit Futé sont proposés aux lecteurs : QR-Code pour en savoir plus sur un lieu ou une bonne adresse, la version numérique offerte gratuitement avec chaque guide sans oublier le site internet pour échanger avec l’équipe. Dernière bonne nouvelle, le prix du guide : 11,95 €. Un Périgord désormais accessible à toutes les bourses.
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