Une fois n’est pas coutume, voilà un livre qui n’est pas fait pour être lu en avion. A priori, il évoque un sujet largement détaillé par grand nombre de photographes dans le monde mais, et c’est sans doute l’originalité, ici l’œil de l’artiste était à distance. Vous l’aurez compris, le maître des lieux, le photographe, c’est un drone.
Comme le précise l’éditeur, « les photographies prises par les drones offrent des points de vue uniques et renversants car Ils racontent une architecture étonnante, des paysages hors du commun que le temps a sculptés le travail des hommes, les changements du monde ».
C’est un peu ce que raconte l’ouvrage même si parfois, la vue générique ne permet pas de situer d’un coup d’œil le lieu. On reconnaît sans souci l’architecture des grandes villes comme les gratte-ciel de New York ou de Hong Kong qui sautent aux yeux et surprennent toujours autant le lecteur. Mais pour les paysages plus arides, les villes moins identifiables, ou moins « signés » comme l’Australie ou le Sahara, il faut s’appuyer sur les textes de Clémentine Santerre, l’autrice, pour se repositionner avec précision.
Mais qu’importe si ce n’est que le livre d’une fois, de ceux que l’on pose au coin d’une bibliothèque, sans forcément y revenir fréquemment. Ici, villes, littoraux, montagnes, sommets enneigés, monuments exceptionnels apparaissent alors sous un jour nouveau, dévoilant d’eux-mêmes des dimensions inconnues et saisissantes. Venise ou la Grande Muraille sont saisissantes vues par un drone même si parfois la tentation de retourner l’ouvrage sème le doute sur l’image.
A quelques mois des fêtes de fin d’année c’est un livre clé pour les amateurs de designs urbains et de voyages immobiles. Une signature dans le temps et l’espace. Un moment de paix dans un monde qui bouscule constamment la géographie.
Édité par Larousse; Illustrated édition
216 pages – 23.7 x 2.3 x 28.7 cm
25 €
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