Vacances d’été, le grand dilemne

Au moment même où l’on croit apercevoir le bout du tunnel, Jean-Baptise Djebarri, Secrétaire d’État aux transports, donne un conseil aux Français : « Il est prudent d’attendre avant de réserver ses vacances d’été » et d’ajouter « En cas de retour de la pandémie, la France pourrait maintenir ses frontières fermées jusqu’à l’automne« . Bien sûr, ce conditionnel agite le monde des voyages où chacun analyse les sous-entendus possibles. Que faut-il en penser ? Nous avons notre idée.

Comme l’aurait écrit Monsieur de Lapalice, difficile aujourd’hui de savoir ce que l’avenir nous réserve. Ce qui est certain, c’est que la peur va piloter le choix d’un grand nombre de Français pour les vacances de cet été. Partir ou non ? La question ne se pose finalement pas en ses termes. « Où partir ? » serait plus juste. A la rédaction, nous sommes persuadés que si l’épidémie se calme, l’envie de voyager sera forte.

Donc, partir mais où ? En France, comme le conseillent les pros du tourisme ? Juste à côté mais pas en Italie ou en Espagne, deux pays qui veulent rester confinés cet été ?  Aux frontières immédiates de l’Europe du Nord ? Tout cela n’est que du doigt mouillé. Tout au plus un sentiment diffus.

Autre observation : le rôle de la météo sera essentiel. Si l’été est clément, ensoleillé et chaud, le choix des destinations sera simplifié. La France offre une multitude de solutions. A contrario, des mois de juillet et août pluvieux donneront des ailes aux plus courageux. Là encore, le choix des destinations sera crucial. Dans un univers qui aura été bousculé par un satané virus, on ne vivra pas les vacances de 2020 comme celle de 2019. L’insouciance de mise l’an dernier ne sera pas partagée cette année.

Bref, la question revient lancinante ? Où partir ? Bien malin qui a la réponse et ce ne sont pas les multiples études – très hypothétiques ! – qui donneront les solutions. Et si le début de réponse tenait en un mot : patience ? Tirer des plans sur un futur incertain est dangereux et écouter les rumeurs, souvent fausses voire exagérées, ne servirait à rien si ce n’est à alimenter l’angoisse.

Dans un monde du tourisme qui a mis en avant l’instantané, le départ de dernière minute et la disponibilité quasi infinie des offres permettent de prendre largement le temps de la réflexion, même si cela n’arrange pas du tout les affaires des voyagistes, des hôteliers ou des transporteurs. Mais je le parie aujourd’hui, on trouvera toujours un coin de paradis pour passer l’été.

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