Norse, la nouvelle offre aérienne sur Paris-New York

La bataille des prix commence


Alors que les États-Unis connaissent un regain d’intérêt malgré un coût de la vie qui explose outre Atlantique, une nouvelle compagnie arrive sur l’axe Paris New York. Une bonne nouvelle pour les seniors à l’assaut des USA ? Presque !

C’est au printemps prochain que Norse assurera les premières liaisons transatlantiques. Construite sur le modèle de la défunte Norwegian Airways, la compagnie low-cost long-courrier lancera, le 26 mars 2023, son premier vol entre Paris-CDG et New York-JFK. Cette desserte quotidienne est déjà en vente sur le site du transporteur qui propose des allers simples à partir de 219€ TTC en Classe Économique (configurée en 3-3-3) et à partir de 528€ TTC en Classe Premium (56 sièges en 2-3-2)

Comme beaucoup de ses concurrentes sur le créneau, le modèle économique de la compagnie norvégienne s’appuie sur un service à la carte. Le passager n’achetant que le ou les services qu’il désire : de la boisson à la restauration ou les offres de divertissements. A priori, Norse ne proposera pas de wifi payant sur les vols.

Mais ne nous fions pas aux annonces marketing souvent construites autour d’un prix d’appel, éloigné de la réalité tarifaire réelle. Faisons le test : départ le 12 avril 2023 et retour le 19 du même mois. Sans aucun service (pas de bagages, pas de repas et pas de réservation de sièges), Norse propose un A/R à 574,22 euros. De son côté, aux mêmes dates, Misterfly affiche un vol Delta Airlines direct à 473,35 €, soit 100 euros de moins, mais avec un repas inclus. En ajoutant 1 bagage (A/R) Delta est vendu 586 euros… Avec les services inclus (1 repas A/R, 1 bagage A/R et le choix des places) Norse arrive à 772 euros.

Un comparatif éloquent

Notons qu’un vol Air France (direct également à l’aller) est proposé à 446,95 euros avec une escale retour de 90 minutes à Boston.

Face à la bataille des tarifs qui s’annonce pour le printemps, force est de constater que la sécurité invite à réserver tôt pour bloquer le prix. Pour l’heure, visiblement, Norse n’est pas au niveau tarifaire de ses concurrentes.

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