Depuis quelques semaines, le vaccin contre la Covid est devenu la clé de notre liberté future. Si l’on en croit les demandes formulées par le gouvernement grecque, le vaccin serait même la seule et unique solution pour une reprise du tourisme.
A priori, et au vu des premiers résultats, le vaccin serait loin d’être aussi dangereux et terrible que le disent ceux qui sont opposés à cette idée. Certes, il est encore trop tôt pour juger de son efficacité à moyen et long terme mais déjà, les Cassandre nous prédisent le pire… si par malheur nous acceptions cette injection.
Étant un senior responsable, je suis formel : j’irai me faire vacciner. Ésope le disait déjà, « Tout choix à ses conséquences ». Les pires comme les meilleures. Je choisis donc la meilleure pour moi. On ne peut passer son temps à vivre enfermé dans le seul espoir de sortir un jour. Et si cet espoir doit être placé dans un vaccin, je ne passerais pas mon tour.
Que disent aujourd’hui nos voisins proches ou lointains ? Tous sont unanimes pour reconnaître que les tests ne sont pas franchement d’une justesse incontestable. Le vaccin est donc une arme supplémentaire que tous les pays du monde acceptent comme référence face à l’épidémie. Et tous, à leur façon, se rangent à l’idée d’un justificatif vaccinal que pourraient appuyer les tests salivaires annoncés depuis des mois.
Le Gouvernement grecque va plus loin et exhorte l’Europe à se doter d’un carnet vaccinal reconnu par tous qui serait l’une des clés de l’entrée dans les pays de la communauté. Il y a de la logique dans cette demande qui émane de l’un des pays les plus touristiques du bassin méditerranéen.
L’Australie, les USA, le Mexique, la Grèce, Israël… et j’en oublie, penchent vers cette solution qui, à terme, représente l’ouverture attendue par les amoureux du voyage. Au demeurant, les carnets de vaccination existent depuis des lustres pour justifier d’une prévention à la fièvre jaune notamment.
Tous les seniors le savent, « Il ne faut pas avoir peur de vieillir si l’avenir prend le pas sur les souvenirs ». Pas de doute, je veux encore m’en fabriquer.
Marcel Lévy
Tout à fait d’accord avec toi, Marcel.