Orly a repris du service

L'aéroport d'Orly a rouvert ses portes aux voyageurs

L’aéroport d’Orly a repris un peu de service, vers une trentaine de destinations. Mais attention, il faut désormais prendre en compte les mesures de sécurité renforcées pour aller prendre un avion, et prévoir des délais plus longs à l’embarquement..

Si les riverains regrettent leur tranquillité de la période du confinement, de nombreux seniors de la région parisienne se réjouissent de pouvoir décoller de nouveau d’Orly, un aéroport plus proche et plus pratique pour beaucoup. Il est désormais possible de s’y rendre avec Orly val, qui a repris du service. Mais au lieu des 600 vols quotidiens, une centaine seulement décolle aujourd’hui de la plateforme, vers une trentaine de destinations. L’Europe et l’outre-Mer sont privilégiés en particulier la Corse, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Islande ou la Croatie.

Pas question de partir comme avant l’épisode Covid, et les nombreuses affiches rappellent les gestes barrières. Le port du masque est obligatoire dans l’aéroport, et des caméras thermiques ou des prises de températures ont lieu à l’embarquement avec, pour certaines compagnies, l’obligation d’une déclaration d’absence de symptômes du Covid-19. Des mesures qui ralentissent considérablement la prise en charge des passagers, si bien qu’il faudra être vigilant sur les horaires pour rejoindre l’aéroport et prévoir plus large que d’habitude le délai entre l’arrivée et l’embarquement. « Il faut compter pour l’instant au moins 1 heure de plus », nous indique une hôtesse, qui espère que les process vont se roder.

Toutes les destinations habituelles ne sont pas ouvertes, loin de là. Et la prudence règne encore pour l’été. EasyJet insiste par exemple sur le fait que « comme pour toutes les autres compagnies aériennes, des annulations sont possibles en cette période de reprise et de rajustements constants selon les restrictions en vigueur dans certains pays. » Air France ne reprendra qu’en septembre ses navettes vers Toulouse, Marseille, Bordeaux, Montpellier ou Nice, il faut donc s’attendre à l’engorgement des vols restants.

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