Nice, candidate au patrimoine de l’Unesco

Le marché aux fleurs, une institution dans le vieux Nice - DR OT

Vous appréciez la Côte d’Azur, Nice et sa Promenade des Anglais, le vieux Nice et la socca ou encore son marché aux fleurs ? Vous n’êtes pas le seul et le gouvernement a décidé de proposer la candidature de « Nice, capitale du tourisme de riviera » à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le tourisme à Nice, c’est toute une histoire. C’est ici qu’est apparu, à la fin du XVIIIe siècle, un nouveau type d’urbanisme destiné à la villégiature d’hiver, puis, dans un second temps, au tourisme d’été. Sur un site exceptionnel entre mer et montagne, s’est constituée, à partir d’un noyau urbain préexistant, une ville nouvelle et cosmopolite dont le développement a été, entre 1760 et 1960, déterminé par la fonction de villégiature.

À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, le succès international de Nice a inspiré l’aménagement d’établissements similaires le long des côtes présentant des caractéristiques de relief et de climat comparables. Nice, en raison de son échelle urbaine et de la diversité des strates de patrimoine qu’elle comporte, constitue le modèle de référence de ville de riviera.

La candidature de Nice sera examinée par le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO lors de sa session de juillet 2021. « Avec la candidature de Nice, capitale du tourisme de riviera, c’est le modèle de développement culturel, patrimonial et touristique de la France qui est ainsi mis en valeur. L’inscription de Nice au patrimoine mondial de l’UNESCO renforcera l’attractivité et le rayonnement culturel de tous les territoires français », souligne le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Le ministre de la culture Franck Riester ajoute des arguments : « Le dossier de Nice, que nous avons décidé de défendre cette année, est profondément original. Il s’agit de reconnaître la valeur patrimoniale d’un type d’urbanisme inédit : cosmopolite et orienté vers les loisirs. Ce qui s’est joué à Nice à partir de la fin du XVIIIe siècle, c’est l’invention d’une part importante de notre modernité ».

L’inscription éventuelle déclenchera t-elle un déferlement de touristes nouveaux ? Pas sûr, mais cela maintiendrait l’identité très particulière de la ville dans le cœur des visiteurs venus du monde entier. A commencer par les seniors qui vouent à la French Riviera un amour particulier que prouve le taux de remplissage des hôtels… et des campings locaux. Un amour bien soutenu par les efforts de l’Office du tourisme, qui multiplie les pistes pour nous donner des idées !

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