Voilà un livre qui se résume en une question : Qu’est-ce qui fait des États-Unis le pays le plus violent du monde occidental ?
L’histoire américaine est faite d’abus. Trop d’armes, trop de violence, trop de déplacements de population, trop de racisme, trop de pauvres… sans oublier cette volonté politique maladive de vouloir libérer le monde de toutes les oppressions.
Mais pour Paul Auster cette violence est également sociale. Un combat de coqs, de races et de connaissances qui s’affrontent sur fond d’armes, distribuées à volonté et sans contrôle.
Ce sont justement les images de ces lieux de tueries de masse qui ponctuent l’ouvrage. Une longue série de pourquoi et de comment qui conduit l’auteur à se poser une seule question : dans quelle société les Américains veulent-ils vivre ?
Inutile de chercher une réponse dans les 208 pages du livre. Si Paul Auster lève le lièvre de la vérité, il est bien incapable de répondre à toutes les interrogations qu’il pose. Et pourtant, son résumé est parfait, implacable et permet de mieux comprendre le fonctionnement d’un pays qui a été un mythe économique et politique en Europe. Un vrai et bon livre de vacances.
Un ouvrage à ne pas manquer pour avoir les clés d’un mystère, a priori insondable.
Pays de sang
Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis
Paul Auster – Photographie de Spencer OSTRANDER
26 € – traduit par Anne-Laure Tissut
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