Destination privilégiée des Français et en particulier des seniors, l’Egypte rouvre ses portes aux touristes et supprime son visa à partir du 1er juillet. Mais attention, tout le pays ne sera pas accessible.
Fermés depuis le mois de mars, les aéroports égyptiens rouvrent leur ciel à compter du 1er juillet 2020. Et pour susciter les appétits et lutter contre la concurrence des autres pays méditerranéens dans l’accueil des touristes, Le Caire a supprimé les visas touristiques du 1er juillet au 1er octobre 2020.
Mais attention, tout le pays n’est pas accessible : seuls trois gouvernorats, connus pour leur stations balnéaires, seront autorisés à accueillir les touristes dans un premier temps. Il s’agit de la Mer rouge, du Sud-Sinaï (est) et de Marsa Matrouh (nord). «Nous avons choisi ces trois gouvernorats car ils sont côtiers, loin des grandes agglomérations et ont enregistré les plus faibles nombres de contaminations au virus», a expliqué le ministre du Tourisme et des Antiquités Khaled El-Enani dimanche lors d’une conférence de presse.
La réouverture des autres hauts lieux du tourisme égyptien comme les pyramides de Guizeh, le musée du Caire, ou le temple de Philae se fera «progressivement», a expliqué le ministre sans plus de détails, ce qui implique d’interroger les tour-opérateurs qui programment à nouveau la destination.
Pour accueillir les touristes, 232 hôtels ont obtenu des autorisations de rouvrir, après avoir mis en place des mesures sanitaires strictes telles que l’espacement des tables de restaurant ou encore l’utilisation des ascenseurs à 50% de leur capacité. Les contrevenants se verront retirer leur autorisation, a averti le ministre.
En Egypte comme en France, l’ouverture s’accompagne de mesures sanitaires strictes comme l’espacement des tables de restaurant ou encore l’utilisation des ascenseurs à 50% de leur capacité. Les contrevenants se verront retirer leur autorisation, a averti le ministre.
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