Faites pétiller vos prochains voyages


Avec 107 villes touristiques où les seniors peuvent trouver de quoi alimenter leur curiosité naturelle, l’association, « Plus Beaux Détours de France », présente dans 70 départements, propose pour cette fin d’année des idées de promenades pétillantes.  

En cette fin d’année, quoi de mieux qu’une balade gourmande à la recherche de breuvages ancestraux des plus gourmands. Une visite, avec modération, de la production de crémant, Clairette, Poiré et autres breuvages qui font la richesse de nos terroirs. Avec les plus Beaux Détours de France égrenons ces étapes incontournables en cette fin d’année.

© Club Photo de Domfront

Au carrefour de la Normandie, de la Bretagne et du Maine, le Poiré de Domfront, dans l’Orne, trouve ses racines dans un verger traditionnel de poiriers unique sur le continent. Reconnu AOP, il est fabriqué par une vingtaine de producteurs-récoltants qui produisent environ 150 000 bouteilles par an. À la fois rond et typé grâce à la variété de poire « Plant de Blanc », ce produit rare joue sur un équilibre sucré-acidité relevé par une pointe d’astringence. Il est apprécié pour ses bulles fraîches et fruitées à tout moment d’un repas, de l’apéritif au dessert.     ¬

L’AOC Blanquette-de-Limoux (Aude) est traditionnellement présentée comme « le vin pétillant le plus vieux du monde ». Ce vin effervescent a été créé sur cette aire d’appellation par les moines bénédictins en 1531 (soit un siècle avant le Champagne). Il existe en dosages brut, demi-sec et doux. Ce sont des vins marqués par des arômes de fruits et fleurs de printemps, de miel et de pommes.

A Châtillon sur Seine, en côte d’Or, vous pourrez déguster un Crémant de Bourgogne, un vin effervescent dont les vignobles furent savamment entretenus par des moines qui ne se sont jamais refusés le privilège de bien manger et de bien boire. Aujourd’hui ce succulent Crémant blanc se marie parfaitement avec le poisson, tandis que le rouge, plus corsé, s’allie délicieusement avec une viande rouge. Et pourquoi pas une côte de bœuf en croûte d’épices…

La couve, l’autre spécialité de Die

À Crest, dans la Drôme, on retrouve la Clairette de Die, déjà évoquée à l’époque romaine dans les écrits de Pline l’Ancien, elle n’obtint son appellation d’origine contrôlée (AOC) qu’en 1942. Il s’agit d’un jeune vin pétillant fait à partir de Muscat ; gourmand, il se boit frais et peut accompagner des toasts au foie gras par exemple.

Dans les Côtes-d’Armor, à Dinan, le Cidre du Val de Rance a permis de remettre au goût du jour d’anciennes variétés de pommes ; la Perle de Cidre constitue ainsi une gamme de prestige fabriquée avec des pommes traditionnelles Guillevic. Rien de tel pour émerveiller ses papilles, à servir en apéritif ou avec des plats à base de poissons et de crustacés.

Enfin, pour se remettre des excès des fêtes, passions à l’eau. Deux d’entre elles sont déjà très présentes sur les tables, mais peu se souviennent qu’à l’origine, il y a un village. Les bulles de la Badoit sont connues dans le monde entier ; cette eau qui jaillit à Saint-Galmier, dans la Loire, fut recommandée par le médecin du Roi Louis XVI en 1778 et c’est en 1841 qu’Auguste Saturnin Badoit les fit mettre en bouteilles.

 Quant à l’eau ardéchoise de Vals-les-Bains – issue des Monts d’Ardèche – elle fut servie à la cour des rois de France dès 1602. Ses bulles sont enfermées dans une bouteille qui ne manque pas d’élégance et de raffinement…   

Pour en savoir plus

Chaque année, l’association édite un guide avec l’aide de Michelin.
Tiré à 180.000 exemplaires, il est diffusé à travers les Offices de Tourisme, les hôtels et les restaurants des villes concernées
Le guide est vendu en ligne 6€ pour la participation aux frais de port

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